« Choisis la pilule bleue et tout s’arrête, après
tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux. Choisis la pilule
rouge: tu restes au Pays des Merveilles et on descend avec le lapin blanc au
fond du gouffre. »
Si vous connaissez la citation ci-dessus vous devriez savoir exactement sur quel film porte mon article. Si vous n’avez pas la moindre idée, il s’agit de l’important film The Matrix produit en 1999 par les Wachowski. En effet, selon plusieurs ce film serrait un film culte du 21e siècle et je suis bien d’accord avec eux!
Si vous connaissez la citation ci-dessus vous devriez savoir exactement sur quel film porte mon article. Si vous n’avez pas la moindre idée, il s’agit de l’important film The Matrix produit en 1999 par les Wachowski. En effet, selon plusieurs ce film serrait un film culte du 21e siècle et je suis bien d’accord avec eux!
Au début du film, nous suivons la vie
bien ordinaire de Thomas qui ne semble avoir rien d’exceptionnel à l’exception
de son talent de pirate informatique. Il se cache sous le nom de Néo
lorsqu’il «hack[1]».
Son univers va totalement être bousculé lorsqu’il fera la rencontre de Morpheus
et sa bande qui lui révéleront la vérité : le monde où il vit n’existe
pas. En effet, Néo découvrira qu’il appartient à un univers virtuel créé par
des robots et c’est à ce moment que la guerre pour l’humanité commencera.
Outre l’excellente histoire inspirée
par les œuvres d’Alice au pays des merveilles par Carroll et du texte Malin Génie écrit par Descartes, ce film est spectaculaire pour tout ce qui
englobe les images : la qualité de ses champs, ses plans, ses angles et
ses mouvements ainsi que ses effets visuels. Nous verrons dans les prochaines
lignes certains exemples que d’autant plus, je vous expliquerai. À noter que la
liste est organisée dans l’ordre d’apparition de ces effets\ prises de vue dans
le film.
La caméra à l’épaule
Ce mouvement de caméra est employé lorsque le caméraman doit suivre
l’action. Par conséquent, la caméra n’est pas fixe sur un support, mais est
supportée par celui qui suit l’acteur dans sa course. Par exemple, dès le début
du film, lorsque Trinity (femme faisant partie de la bande à Morpheus) se sauve
de la police, on peut voir pendant un court moment une scène de caméra à
l’épaule.
C’est encore un mouvement de caméra comme celui plus haut, cependant, ce
dernier est sur un support fixe et est bougé par des rails ou n’importe quoi
pouvant être fixe. On l’emploie pour se rapprocher, s’éloigner, se déplacer ou
encore tourner autour d’un sujet. On peut le voir dans le film lorsque Néo doit
«suivre le lapin blanc » et qu’il aperçoit un tatou sur l’épaule de la fille
qui lui parle en forme de lapin.
L’insert ou le très gros plan
Celui-ci est un plan, ce qu’il veut dire une prise de vue, à quelle
échelle est l’image. Or, l’insert lui consiste une image très rapprochée de son
sujet. Par exemple, une fois que le travelling avant fait sur le lapin est
terminé, on peut dire que la finale est un très gros plan. Cela permet de
captiver l’attention de l’auditoire.
Le champ-contre-champ
On utilise cette technique pour filmer un dialogue entre 2 personnes
généralement. On filme à tour de rôle le personnage qui parle. Pour bien
comprendre ce que c’est, il vous suffit de regarder lorsque Néo est interrogé
par l’agent Smith dans une sorte de commissariat après avoir échoué à son
invasion orchestrée par Morpheus.
Overhead shot
Cette vue, comme son nom l’indique, est lorsque la caméra est placée
au-dessus de la tête d’un personnage. On peut s’en servir pour monter
l’impuissance ou la petitesse d’un personnage, comme lorsque Néo va rencontrer
Morpheus, en entrant dans le bâtiment, c’est la vue que nous avons du
personnage principal.
L’effet du reflet
Quand Morpheus parle pour la première fois à Néo et que nous ne voyons
ce dernier que par le reflet des lunettes. C’est ce qu’on appelle l’effet du
reflet puisque grâce au reflet, on arrive à voir ce qu’il y a en dehors du
champ. Cette technique est intéressante et propose parfois une variante au
champ-contre-champ.
La vue contre-plongée
Cette vue sert à faire paraître les choses plus grande, plus puissante
et plus imposante. Dans le film, nous n’avons qu’à observé certains passages de
bataille ou très souvent, Néo et Trinity sont montrés en contre plongé grâce à
leurs talents impressionnants (exemple de temps 1h38min.)
Le gros plan
C’est lorsque le visage du personnage occupe une majorité du champ.
C’est exactement ce plan lorsque Trinity embrasse Néo vers la fin.
Son nom l’explique plutôt bien, c’est lorsque l’on voit de la taille
jusqu’au-dessus de la tête du personnage. Dans le film, c’est entre autres
lorsque Néo fait exploser un agent Smith de l’intérieur (il faut voir le film
pour pleinement comprendre cet exemple).
Bien sûr, ici apparaît qu’une liste
subjective du langage cinématographique. J’en omets certains comme les
panoramiques, les plans subjectifs, les profondeurs de champ et j’en passe.
Certains rares réalisateurs s’en approprient un en particulier, comme
Spielberg, un As des hors champ : l’art de nous montrer le personnage
ébloui par quelque chose sans nous montrer ce quelque chose. Pour en revenir à The Matrix, c’est réalisateur, les Wachowski ont totalement créé une
nouvelle prise de vue, celle du Bullet time. Je vous la glisse
en lien à la fin de cet article, c’est assez impressionnant.
En fait, je vous conseille fortement de
visionner ce (à mon avis) chef-d’œuvre du cinéma. Quoiqu’il ait été mis sur les
écrans en 1999, l’histoire de ce film ne peut être désuète. Les effets visuels
sont impressionnants et encore plus si on se replonge à l’époque de la
réalisation. Les personnages sont accrochants et leurs scènes d’arts martiaux
étonnantes. Sans oublier que le concept d’inspiration d’Alice au pays des
merveilles très visible au début du film me
fascine. Les Wachowski ont beaucoup de talent et ont réussi à inclure cette
trilogie (parce qu’en effet, il y a 2 autres films tout aussi flamboyants) dans
les grandes œuvres du cinéma.
[1] Pirate de manière informatique
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