lundi 31 octobre 2016

Cours Forrest cours!


Résultats de recherche d'images pour « forrest gump »Qui n’a jamais entendu cette référence provenant de ce si grand classique? Ce film réalisé en 1994 par Robert Zemeckis, mettant en vedette Tom Hanks est un grand chef-d’œuvre. Sélectionné par le National Film Registry pour être conservé, je crois qui vaut la peine  d’être parlé.



Le film n’est pourtant pas d’une très grande complexité. Tout commence lorsque Forrest Gump est assis sur un banc et il attend son bus. Au fil du film, plusieurs personnes viendront s'asseoir sur ce banc pour également attendre leur bus et Forrest Gump. Par contre, dans son attente, il se met à raconter le périple de sa vie au gens à ces côté.  Son histoire, qui nous fait passer au travers de grands évènement du 20e siècle qui ont marqué les États-Unis et le monde comme la guerre du Viêt Nam,  Elvis Presley, John Lennon et même le président Kennedy.
Ce film n’est pas seulement bon que pour son histoire forte heureusement. Le génie de Zemeckis peut être visible partout dans le film autant pour ce qui en est des mouvements de caméra (dont j’ai parlé beaucoup avec l’article sur le film de La Matrix)  et aussi par sa manière d’utiliser les astuces du langage avec brio.
Les Mouvements
- Travelling Avant : Dès le début du film lorsque Forrest Gump se mets à raconter son enfance, pour entrer dans ce qu’il dit, la caméra se rapproche de lui . On poursuit ensuite à la scène avec un raccord par analogie.
- Panoramique horizontal : Lorsque Forest va à la guerre, et qu’il sauve plusieurs soldats blessés, à un moment, il les amène près d’un cours d’eau et on assiste à un panoramique puisque c’est seulement l’angle de la caméra qui bouge.
- Panoramique circulaire: Pendant qu’il a sa conversation au sol avec le lieutenant, on peut voir que la caméra passe sous le lit de Forrest de manière circulaire autour des 2 sujets.
- Plan d’ensemble: Quand Forest fait son discour devant l’obélix à Washington et que Jenny le voit et que tout 2 partent en courant se faire un câlin dans le grand bassin d’eau.
- Travelling arrière: Lorsque l’on recule de la télévision où il y a la surimpression et l’effet portail pour en venir à une scène entre Jenny et Forrest dans le salon.

Le Montage (et les effets)
- Raccord par analogie: Après le travelling avant, on finit sur un plan avec Forest qui a ¸les yeux. Puis, la scène qui suit directement par la suite est le même plan sur Forrest, mais un Forrest enfant.  Les deux plans ont une ressemblance dans leurs formes ainsi que dans leurs couleurs, cela nous permet de créer ce raccord qui fait le lien entre différents plans ou scène grâce à des similarités.
- Ellipse : Lorsque le jeune Forrest vient tout juste de se faire poser ses sortes de bottes pour l’aider à marcher et qu’il retourne chez lui en compagnie de sa mère, on ne le voit pas marcher tout le chemin pour retourner chez lui. Ce n’est pas nécessaire pour la compréhension du film, donc on coupe on montage ces déplacement. C’est ce qu’on appelle une ellipse.
- Scène Alterné: C’est lorsqu’on assiste à 2 scènes simultanément, donc on voit une partie d’une et une partie de l’autre. Dans le film, on assiste à une scène de ce genre lorsque Forest raconte qu’il courait toujours pour aller où il voulait. On le voit parler à une dame sur le banc où il attend le bus, puis on le voit courir.
- Ellipse: Lorsque Forrest sauve les soldats durant la guerre du Vîet Nam, on ne voit pas tous ces trajets d’aller-retour, mais seulement le nécessaire pour nous faire comprendre qu’il les ramène un à un.
- Raccord dans le mouvement: Quand Forrest est couché sur son lit d’hôpital et que le lieutenant Dan Taylor le fait tomber de son lit, on le voit dans son lit et puis sur un autre plan on le voit tomber à terre. Les 2 plans suivent le mouvement de la chute, bref il suit le mouvement.
- Surimpression: Dans le film, on voit des feux d’artifices (probablement pour la fête national des États-Unis) et graduellement on fait apparaître la statue de la liberté. Ce processus de montage permet d’apporter un élément dans la scène à l’aide de superposition.
- L’effet de portail: La surimpression décrite dans les lignes précédentes se trouve à être un programme qui passe à la télévision, mais on le sait seulement à la suite du travelling arrière qui nous permets de passer à la prochaine scène de Jenny et Forrest dans le salon.

Je suis en accord total avec ce que disent beaucoup des critiques, ce film est voir. À mon avis, c’est un classique tout autant par sa conception que par son histoire merveilleusement original. En effet, je trouve que c’est bien penser de passer une partie importante de l’histoire américaine à travers une personne qui réfléchit aussi simplement que Forest Gump. On le voit évoluer à travers le film et pourtant, il ne change jamais. Ça le rend si attachant, cette innocence qui ne le quitte jamais et qui désespère beaucoup trop de gens autour de lui. Ces autres personnages sont également très aimables.  Malgré que le film soit assez long, 2 heures environs,  on ne le voit pas passer. Alors je vous conseille fortement de courir aller l’écouter. Allez, cours l’écouter cours!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire